Soigner à domicile pour éviter l’engorgement des urgences
Radio-Canada
Lorsqu’il s’est présenté à l’appartement de Madame Luna, il y a deux semaines, l’infirmier Robin Boulianne a constaté que son état de santé se détériorait.
Si on n’avait pas été là, elle se serait affaiblie et aurait possiblement fait une chute qui aurait mené à une hospitalisation et à l’occupation d’un lit de réadaptation, soutient l’infirmier.
À la suite d’une blessure à la tête au mois d’août, la dame de 80 ans avait des étourdissements, mangeait moins et avait besoin, à l’évidence, d’une supervision pour la prise de médication.
Le CLSC du quartier souhaitait obtenir un avis de professionnels du centre multiservice gériatrique du CIUSSS de l’Est-de-l'Île-de-Montréal.
Lors d’un suivi au domicile de la dame, mardi matin, Robin Boulianne et sa collègue, la Dre Nathalie Zan, portent attention au lieu et aux signes vitaux, tout en discutant avec la dame.
C’est une très bonne nouvelle, vous allez mieux, lui annonce la Dre Zan.
La dame ricane en expliquant faire de l’exercice en allant à l’épicerie.
Dans quelques semaines, les proches aidants et l’équipe du CLSC prévoient la déménager dans une résidence privée pour aînés (RPA) avec services.
Plus tôt dans la journée, le duo avait rendu visite, en RPA justement, à un aîné de près de 90 ans en perte d’autonomie majeure. Un cas plus lourd qui nécessitera une stratégie pour le convaincre de déménager possiblement en CHSLD.