Se lancer dans la pêche au homard est de moins en moins accessible
Radio-Canada
Débuter dans la pêche au homard coûte plus cher que jamais. Le prix des bateaux, des permis et de l'équipement est de plus en plus élevé.
Les prix dépendent du port d’où on pêche. Par exemple, les prix sont plus élevés si le bateau est acheté dans un port où les captures de homards ont été considérables.
Mark Hackett, courtier à l’Île-du-Prince-Édouard, travaille avec des pêcheurs qui cherchent à acheter ou à vendre des permis de pêche, des bateaux et du matériel.
Il explique n’avoir jamais vu des prix aussi élevés depuis qu’il a commencé à travailler dans ce domaine.
Dans certains cas, les prix peuvent monter jusqu’à 1,8 million de dollars. Je n’aurais jamais pensé que les prix pourraient monter aussi haut, explique Mark Hackett.
Quand j’ai commencé, au début des années 1980, les permis de pêche coûtaient 25 000 $, mais il n’y avait pas d’argent à gagner dans ce secteur. Si vous n’aviez pas une autre activité, vous ne surviviez pas, parce que les prises de homards et les prix n’étaient pas aussi élevés, se souvient-il.
« Maintenant que les prises augmentent, les prix augmentent eux aussi. Ça tire les prix des permis vers le haut. C’est la loi de l’offre et de la demande. »
Charlie McGeoghegan a commencé il y a 23 ans. Il explique qu’à l’époque, un permis de pêche au homard dans la zone de pêche 26A, sur la côte sud de l’Île-du-Prince-Édouard, coûtait 225 000 $.
« C’est super pour ceux qui prennent leur retraite, mais pour ceux qui démarrent dans la pêche, c’est difficile. »