Reconnu coupable d'agressions sexuelles dans une piscine: il donne une version «abracadabrante» dit le juge
TVA Nouvelles
Un homme dans la fin quarantaine qui s'adonnait à des attouchements sur des jeunes filles dans la piscine familiale a été déclaré coupable, après avoir présenté des explications «bizarres et abracadabrantes» à la cour.
Entre 2013 et 2016, le résident de Châteauguay - que l'on ne peut nommer afin de préserver l'identité de ses victimes - avait profité de moments de baignade des fillettes, qui avaient entre 8 et 11 ans, pour participer à leur jeu et forcer des contacts sur leurs parties génitales et sur les siennes, en plus d’assouvir sa déviance avec les pieds des enfants.
Dans un jugement rendu jeudi au palais de justice de Salaberry-de-Valleyfield, le juge de la Cour du Québec, Bertrand St-Arnaud, mentionne que la version de l’accusé «ne tient pas la route et est même, par moment, carrément invraisemblable».
Le délinquant affirmait que lorsqu’il se baignait avec les enfants, sa mère le surveillait et que s’il avait tenu une fillette pendant trop longtemps près de lui, celle-ci lui aurait donné un coup de pagaie sur la tête. Le juge St-Arnaud a qualifié les explications du délinquant de «bizarres, voire abracadabrantes».
Bien qu’il n’y ait qu’une plaignante dans cette affaire, l’accusé a commis des gestes similaires sur trois autres filles qui ont témoigné lors du procès et qui ont été crues par le juge. Le pédophile a même admis avoir commis exactement ce genre de délit dans une période antérieure, sur deux autres victimes qui étaient des amies d’une autre de ses filles.
L’individu en question a déjà été condamné pour des crimes de nature sexuelle, mais pas uniquement, puisqu’en 2012 et en 2016, il a respectivement enregistré des plaidoyers de culpabilité pour parjure et bris de probation, ce qui a fait dire au magistrat St-Arnaud «qu’à la lumière des antécédents considérés, il est clair que l’accusé a peu de respect pour la vérité».
Le délinquant a été déclaré coupable d’agression sexuelle ainsi que d’exhibitionnisme, jeudi. En plus des attouchements, il a montré son pénis à la jeune plaignante lors d’une conversation Facetime en 2017.