Québec: des jeunes arrêtés pour agression dans une cour d’école
TVA Nouvelles
Plusieurs jeunes ont été arrêtés à la suite de deux violents barrages qui ont eu lieu dans les derniers jours tout près d’écoles gérées par le Centre de services scolaire des Premières-Seigneuries, à Québec.
Deux batailles sans lien ont éclaté devant des écoles secondaires du secteur de Beauport à Québec. Le tout a alors été filmé par des témoins et diffusé sur Internet.
Une adolescente de 16 ans a d’abord été attaquée lundi par un groupe de jeunes devant l’Académie Sainte-Marie. Sur les images, il est possible de voir l’étudiante encaisser de nombreux coups au visage sans parvenir à se relever ou à se défendre, les agresseurs lui frappant même la tête sur le sol.
Plusieurs adolescents ont été témoins de la scène, mais ne sont pas intervenus pour faire cesser l’agression, alors qu’on entend sur la vidéo des jeunes rire de la situation.
Après plusieurs minutes où l’agresseur est assis sur la victime, c’est finalement un passant qui est intervenu et qui a dissipé la foule.
Un jeune de 17 ans a donc été arrêté par les policiers du Service de police de la Ville de Québec (SPVQ) pour voies de fait et menace, ainsi qu’une jeune femme de 18 ans qui devait également faire face à des accusations de voies de fait.
Un autre événement similaire est par ailleurs survenu à l’École secondaire La Courvilloise. Les images montrent alors une adolescente qui a été rouée de coups de pieds par un autre élève.
Une adolescente de 14 ans a été arrêtée dans ce dossier pour voies de fait et menace. Une autre adolescente de 13 ans a été arrêtée en fin d'après-midi vendredi pour voies de fait.
Le centre de services scolaire a refusé les demandes d’entrevues de TVA Nouvelles puisque des enquêtes policières sont en cours.
Il n’est plus nécessaire de recourir à des ouvriers de sept métiers différents pour changer une porte dans une école, se réjouit le ministre Jean Boulet, qui n’anticipe pas de grogne sur les chantiers après sa réforme de la construction. Mais déjà, les opérateurs de machinerie lourde sont «en colère».