Projet immobilier sur la rue de Hatley à Magog : le promoteur se veut rassurant
Radio-Canada
Si le projet immobilier de 17 immeubles à proximité de la rivière Magog préoccupe des citoyens, le promoteur, Patrick Crépeau se veut rassurant. « J’ai hâte de présenter les efforts qu'on a mis, la Ville et moi. »
Des résidents avaient partagé leurs craintes face à ce projet, entre autres en raison de sa proximité avec un milieu humide et la rivière. Ils s'opposent également à la coupe du boisé situé entre la rivière Magog et la rue de Hatley. Au total, 102 logements pourraient voir le jour.
Il va y avoir des bâtisses près de la rivière, toujours en respectant les bandes de protection qui sont établies dans les lois et règlements. Sauf que la majorité des bâtisses qui vont être construites là ne seront pas en bordure de rivière, soutient toutefois Patrick Crépeau.
En entrevue à l'émission Par ici l’info, il maintient que son projet ira de l’avant et que ce dernier respecte les exigences et la réglementation établies par la Municipalité. Je me sens assez bien là-dedans. Ce projet-là, d’abord, répond à un besoin, le besoin de loger les gens qui viennent s’installer à Magog.
Amorcé il y a plus d’un an, le projet en est à sa cinquième version, l’objectif, selon le promoteur, étant de trouver un équilibre entre ses droits et les préoccupations des citoyens. La Ville a d'ailleurs annoncé qu'une soirée d’informations sera organisée pour présenter aux Magogois la suite du dossier du projet. La date n’a cependant pas encore été fixée. Par rapport aux préoccupations citoyennes, je suis prêt à écouter, je suis prêt à étudier s’il y a des propositions sans aucun problème.
« Les gens n’ont pas encore eu malheureusement la possibilité de voir le projet et de comprendre l'évolution du projet et la protection qu’on fait des milieux humides. »
Le promoteur soutient qu'il vise à répondre aux demandes des citoyens, et à faire un milieu de vie intéressant.
Dans mon projet, la piste cyclable est très importante [...] On veut amener un milieu de vie où il y a de la verdure, où les gens peuvent se rendre au centre-ville à pied, a-t-il mentionné. Il soutient que le terrain qu’il souhaite développer a été reconnu comme une zone prioritaire de développement par la municipalité. J’ai entendu des commentaires sur des gens qui faisaient référence à d’autres quartiers où on devrait finaliser de bâtir. Par contre, ces quartiers n’amènent pas la valeur ajoutée que la zone que l’on veut développer pourrait avoir.