Procès de la belle-mère: la pathologiste défend ses conclusions
TVA Nouvelles
La présentation de la preuve par le procureur de la Couronne Jean-Sébastien Bussières au procès de la belle-mère accusée du meurtre non prémédité de la fillette de son conjoint s’est conclue jeudi, en début d’après-midi.
Chantal Bernard, pathologiste pédiatrique, a été le dernier témoin à prendre parole à la barre. Au cours de l’enquête, elle a analysé des tissus humains que lui a acheminés la Dre Caroline Tanguay, qui a réalisé l’autopsie sur le corps de l’enfant. Mme Bernard n'a décelé aucune maladie sous-jacente qui pourrait avoir contribué au décès.
En matinée, Dre Tanguay a défendu son travail en contre-interrogatoire.
Cette dernière avait expliqué, mardi, qu’elle était d’avis que la fillette de sept ans était morte d’une suffocation externe. Elle avait aussi témoigné à l'effet que
les informations qu'elle détenait à l'époque dans sa recherche de cause mentionnaient que l'enfant avait été contentionnée avec du ruban adhésif et que son nez et sa bouche en auraient été recouverts.
Ces détails lui avaient été transmis par l'enquêteur Gino Lajoie qui assistait à l'autopsie, lui a fait préciser l'avocat en défense, Alexandre Biron, en contre-interrogatoire jeudi.
«L'autopsie ne m'a pas permis de trouver une cause de décès. Je n'ai relevé aucune lésion traumatique spécifique pouvant avoir contribué au décès. Il n'y avait rien à l'examen des organes internes, pas de diagnostic de maladie chronique dans les dossiers médicaux pouvant expliquer un décès subit. Ce qu'on m'a mentionné expliquait le décès», a soutenu la Dre Tanguay.
La pathologiste judiciaire n’a cependant pas pu, malgré l'insistance de l'avocat de l'accusée, donner une idée de son degré de certitude pour la cause du décès.
Procédant par diagnostic d'exclusion, elle a envisagé l'hypothèse d'une asphyxie mécanique.
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