Premier pow-wow annuel à l’Université de Windsor
Radio-Canada
L'Université de Windsor organise un pow-wow vendredi et samedi au Centre St-Denis. Des batteurs, des chanteurs et des danseurs de toute l'Amérique du Nord et plusieurs centaines d'élèves du Conseil scolaire catholique Providence participent aux festivités.
Selon les organisateurs, l'événement est une occasion de partager avec d’autres communautés la culture et l'histoire autochtones.
Cet événement est une célébration de la résilience et de la force des cultures et des traditions autochtones, explique Bev Jacobs, conseillère principale du président pour les Relations avec les populations autochtones et la sensibilisation à l'Université de Windsor.
En partageant ces traditions, nous contribuons à construire des ponts entre les peuples et à faire en sorte que les cultures autochtones continuent de prospérer pour les générations à venir, ajoute-t-elle.
« Historiquement, en tant que peuple autochtone, l'intention était d'essayer de nous effacer en tant que peuple, et c'est donc une façon pour la société, pour les étudiants, de savoir que cela n'a pas marché. »
Les festivités ont permis de voir de nombreux artistes et danseurs autochtones venus de plusieurs coins du pays.
Je me sens très bien de pouvoir partager cela avec tout le monde, explique Stacy Kicknosway, danseur et chasseur traditionnel, venu de Walepole Island, en Ontario.
« Je me sens très bien. J'ai des problèmes d'arthrite, mais quand je mets ma tenue, la douleur disparaît. C'est donc le battement du tambour, le battement du cœur de la nation. Cela pénètre dans votre âme. J'adore ça. »
Les plumes d'aigle que je porte sont transmises par les anciens combattants et c'est un grand honneur de les porter, ajoute-t-il.