Patrick Norman : « Je souhaite que vous m’entendiez encore longtemps »
Radio-Canada
Tant qu’il pourra chanter et faire des spectacles, Patrick Norman compte le faire. « Ça me rend heureux », résume-t-il simplement. « Je ne peux pas ne pas jouer. »
Bien que sa plus récente tournée soit présentée comme une tournée d’adieu, l’artiste, qui se produira sur les plaines d’Abraham pour la Fête nationale, compte poursuivre ses apparitions sur scène tant que sa santé le lui permettra.
Une opération au cœur l’a d’ailleurs forcé à annuler quelques spectacles au début du mois de mai, mais il a effectué un retour sur scène depuis.
Peut-être que ça va moins me tenter de me pencher sur de nouvelles tournées, mais ça ne m’empêche pas de donner des spectacles, explique-t-il.
Son désir de performer le suit depuis son plus jeune âge. Il a commencé à jouer tout jeune, avec une guitare Kay appartenant à son père. Il ne voulait pas que je prenne sa guitare, mais quand il m’entendait jouer, il ne disait rien, raconte-t-il avec le sourire.
« J’ai toujours fait de la musique. […] C’était plus fort que moi, il fallait que je le fasse. »
Lorsqu’il a cessé ses études, son père lui a dit qu’il devait travailler. J’allais travailler, pour plaire à mes parents, puis je faisais de la musique les fins de semaine et les soirs, dit-il.
Comme il le raconte dans son livre Patrick, Yvon et vous, paru à l’occasion de ses 50 ans de carrière, Patrick Norman a dû jongler avec un manque de reconnaissance et un certain snobisme de l’élite musicale durant son parcours.
Il faut faire avec, se résigne-t-il. Ça vient avec la job, mais on a tellement de belles récompenses à faire ce qu’on aime.
