Palmarès des hausses de salaire: jusqu’à 70% d’augmentation pour de hauts fonctionnaires promus

Plusieurs hauts fonctionnaires profitent de généreuses hausses de salaire pouvant aller jusqu’à 16% cette année. Cette augmentation atteint même 70% pour les mandarins de l’État ayant obtenu une promotion, comme le nouveau patron de la SAQ.

Jacques Farcy remporte facilement la palme du titulaire d’un emploi supérieur ayant bénéficié de la plus importante hausse de sa rémunération en 2023-2024.

L’ancien président-directeur général de la Société québécoise du cannabis (SQDC) a vu son salaire bondir de 311 000$ à 528 000$ dans la dernière année, sans compter les bonis qu’il touchera dans ces nouvelles fonctions. C’est beaucoup plus que sa prédécesseure, Catherine Dagenais, qui engrangeait 466 000$ annuellement, avant les primes.

La rémunération de l’ancien sous-ministre de François Legault, Yves Ouellet, a aussi grimpé de 28% après sa nomination comme PDG de l’Autorité des marchés financiers l’été dernier. Celle qui épaule désormais le premier ministre, Dominique Savoie, a bénéficié elle aussi d’une majoration de ses conditions de travail après avoir quitté l’équipe de Christian Dubé pour le Conseil exécutif. 

Passer du ministère d’Éric Caire à la Santé aura aussi été profitable pour la haute fonctionnaire Kathleen Munger. Comme sous-ministre adjointe dans l’équipe de Christian Dubé, elle touche désormais 228 000$ par an, une augmentation de près de 22% de ses émoluments.

Nommée grande patronne de l’Office québécois de la langue française fin février, Dominique-Valérie Malack gagne maintenant 216 000$ annuellement. C’est près de 16% de plus que son salaire de sous-ministre adjointe au ministère de la Langue française.

L’ancien député et ex-président de la CAQ Stéphane Le Bouyonnec n’est pas en reste. D’abord embauché par le Conseil exécutif de François Legault, il a pu bénéficier d’une augmentation de plus de 12% cette année. Désormais sous-ministre de la Cybersécurité et du Numérique, il touche près de 254 000$.