
Pénurie de médicaments en vue
Le Journal de Montréal
Des médicaments utilisés en dernier recours pour soigner des patients atteints de formes graves de la COVID-19 commencent à manquer dans des hôpitaux du Québec en raison de la forte hausse des hospitalisations.
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Le tocilizumab et le sarilumab, deux médicaments qui sont utilisés aux soins intensifs, font actuellement l’objet d’une gestion serrée des stocks et pourraient venir à manquer dans les prochaines semaines, selon plusieurs sources contactées par notre Bureau d’enquête.
Selon nos informations, au moins trois hôpitaux de la région de Montréal ne disposent plus chacun que d’une dizaine de doses, dont l’hôpital Maisonneuve-Rosemont.
« La pénurie est réelle. On va pas se mettre la tête dans le sable », affirme le Dr François Marquis, intensiviste à l’hôpital Maisonneuve-Rosemont.
Ces deux médicaments représentent un des derniers espoirs pour des patients en détresse respiratoire aiguë.
Ils servent à réduire l’inflammation et sont administrés à des patients afin de tenter de prévenir leur intubation.
L’Institut national d’excellence en santé et services sociaux (INESS) a publié en mai 2021 une note dans laquelle il évoquait déjà une « pénurie anticipée de tocilizumab ».
Cette pénurie serait due, selon l’INESS, à la « démonstration récente des bénéfices d’une injection intraveineuse (IV) de tocilizumab IV sur la mortalité des patients atteints de la COVID-19 ayant recours à une oxygénothérapie ».

Le retour du V8 HEMI de 5,7 litres dans le Ram 1500 (et celui du V8 HEMI de 6,4 litres dans le Jeep Wrangler) pour l’année modèle 2026 a beaucoup défrayé les manchettes. Même s’il existe des options plus modernes et plus performantes comme le Hurricane à six cylindres biturbo chez Stellantis, de nombreux conducteurs restent accrochés à la mécanique à huit cylindres, notamment pour une question de son et de sensation.

