O’Toole a bon espoir de ne pas être confronté à une fronde de son caucus
Radio-Canada
Erin O’Toole croit avoir suffisamment d’appui au sein de son caucus pour demeurer chef du Parti conservateur du Canada, malgré la défaite subie lors de la dernière élection générale.
J’ai parlé à la majorité [des membres] du caucus et je crois que oui, a-t-il répondu lorsqu’il a été interrogé à ce sujet mardi matin, à son arrivée à la première réunion de son caucus depuis le scrutin.
Nous sommes tous déçus, moi le premier, mais nous devons nous assurer de construire sur les gains que nous avons faits, apprendre ce qui nous a manqué, a poursuivi le chef de l’opposition officielle.
C’est ce que toute équipe, toute famille fait quand il y a une déception. Vous apprenez de ça, vous vous rassemblez et c’est ce que nous allons faire aujourd’hui.
En vertu d’une loi adoptée en 2014, les conservateurs, comme tous les autres groupes parlementaires, doivent décider de diverses règles qui gouverneront leur caucus jusqu’aux prochaines élections.
Les députés doivent adopter des processus encadrant l’expulsion et la réadmission d’un député, l’élection et la destitution du président de leur groupe parlementaire et l’examen de la direction et l’élection d’un chef intérimaire. Il s’agit en bref de déterminer si ces décisions doivent relever du chef ou du caucus.
Dans ce dernier cas, 20 % des députés doivent se prononcer en faveur d’une proposition, dans une lettre publique, pour qu’elle soit soumise à un vote secret de l’ensemble des députés.