
Morte au parc d’attractions: Disney revient sur sa décision de bloquer un procès
TVA Nouvelles
Disney a finalement accepté de se rendre devant les tribunaux dans le cadre d’une action en justice, intentée par le veuf d’une femme décédée après une réaction allergique à un restaurant du parc, que la compagnie tentait d’annuler en raison d’un abonnement à Disney +.
Josh D'Amaro, président de Disney Experiences, a indiqué à CNN que la société renonçait à son droit à l'arbitrage dans cette affaire.
«Chez Disney, nous nous efforçons de placer l'humanité au-dessus de toute autre considération. Avec des circonstances aussi uniques que celles de ce cas, nous pensons que cette situation justifie une approche sensible afin d'accélérer une résolution pour la famille qui a vécu une perte si douloureuse», a-t-il expliqué au média.
Quelques jours plus tôt, Disney tenait toutefois un tout autre discours en se basant sur un contrat de service de diffusion en ligne que le veuf, Jeffrey Piccolo, avait conclu en s’inscrivant à la version d’essai de Disney +.
Selon l’argument de l’entreprise, le contrat pris en 2019 lors de l’inscription à l’essai de la plateforme en ligne oblige les utilisateurs à arbitrer tous les litiges avec Disney, empêchant d’amener l’affaire devant les tribunaux.
M. Piccolo affirme que sa défunte épouse, Kanokporn Tangsuan, a subi une réaction allergique fatale à la suite d'un repas qu'elle a pris au Raglan Road Irish Pub, à Disney Springs, en 2023.
Il réclame des dommages et intérêts de plus de 50 000 $ américains (68 600 $ canadiens), conformément à la loi de Floride sur les décès injustifiés, mais aussi des dommages et intérêts pour souffrance morale, perte de revenus, frais médicaux et funéraires.
