Montembeault est heureux d’avoir quitté la Floride
Le Journal de Montréal
Avoir été réclamé au ballottage par les Canadiens de Montréal le 2 octobre dernier a été une bénédiction pour le gardien Samuel Montembeault.
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Pas que le Québécois de 24 ans n'aimait pas la Floride ou l'organisation des Panthers, mais le fait d'être envoyé dans la Ligue américaine compliquait les choses pour la suite de sa carrière.
«Avec la Floride, on partageait l'équipe de la Ligue américaine avec Seattle cette année, donc ça faisait vraiment beaucoup de gardiens, a expliqué l'athlète de Bécancour, mercredi soir, en entrevue à JiC.
«Quand Marc (Bergevin) m'a appelé, ça faisait plus de 10 minutes que le ballottage était terminé, donc j'ai vraiment été surpris. J'étais vraiment content de pouvoir partir de là et d'avoir une autre chance ailleurs.»
Mardi, Montembeault a obtenu son premier départ dans l'uniforme du Tricolore. Il aurait évidemment souhaité un meilleur résultat, lui qui a accordé six buts sur 44 lancers dans un revers de 6-2 face aux Maple Leafs de Toronto, mais il en tire tout de même du positif.
«J'ai parlé avec l'entraîneur des gardiens (Éric Raymond) ce matin et il m'a dit que j'avais fait beaucoup de bonnes choses, a-t-il dit. On va faire deux ou trois ajustements, mais je suis content d'avoir vu beaucoup de rondelles parce que je n'avais joué que deux périodes depuis le début du calendrier préparatoire. Et je me suis également bien senti physiquement, donc je suis content.»
Parlant d'ajustements, Jean-Charles Lajoie lui a demandé ce qu'il devait corriger principalement.
Être l’un des meilleurs de son sport ne rime pas toujours avec millions de dollars dans le compte en banque et voitures de luxe. Plusieurs athlètes québécois, peu soutenus financièrement, en arrachent et font des sacrifices afin de pouvoir continuer à pratiquer leur discipline: travailler jusqu’aux petites heures du matin, renoncer à être propriétaire, dormir en pension lors des tournois...
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Note de la rédaction : M. Picard est un ex-défenseur du Canadien qui a joué 253 matchs dans la LNH, en plus d’avoir joué professionnellement en Russie, en Suisse et en Allemagne. Analyste à TVA Sports, il est depuis quelque temps répugné par ce qu’il voit dans notre hockey mineur québécois. Il a découvert ses côtés les plus laids en suivant son fils dans les arénas.