Mont-Saint-Hilaire a agi « de mauvaise foi » contre des propriétaires terriens
Radio-Canada
Le sort de la zone A-16, située sur le flanc sud du mont Saint-Hilaire, est un feuilleton qui suscite des débats depuis 2013 dans cette municipalité montérégienne.
La zone en question, d'une superficie d'une cinquantaine d'hectares, a été exclue de la zone agricole en 1992, mais elle a conservé un caractère champêtre.
Bien des citadins qui vont aux pommes dans la région la traversent chaque automne. C'est la carte postale de Mont-Saint-Hilaire, vante France Pellerin, de l'Association des citoyens de Mont-Saint-Hilaire qui milite pour la sauvegarde du site.
Il y a un verger, des boisés, un chemin avec des maisons patrimoniales, décrit-elle. Le paysage, tant vers la montagne que vers la vallée, est à couper le souffle.
Ce paysage pourrait bien comporter quelques tours d'habitation d'ici les prochaines années.
Certains propriétaires souhaitent y construire des logements dont la densité suivrait les lignes directrices du Plan métropolitain d'aménagement et de développement (PMAD) de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM), qui exige 21 logements par hectare dans ce secteur.
Cela pourrait donc représenter plus de 600 habitations sur l'emplacement à flanc de montagne.
Depuis 2013, la Municipalité cherche des moyens d'encadrer ou même d'empêcher ce développement immobilier.
À l'époque, Yves Corriveau avait été élu maire en promettant de geler le développement sur cet emplacement. Mais les moyens mis en œuvre par la Ville pour limiter le développement ont été rejetés sévèrement par les tribunaux.