Moisson Estrie n’échappe pas aux conséquences de la hausse du prix des aliments
Radio-Canada
La hausse du coût des aliments faire vivre un début d'année difficile pour les banques alimentaires, et Moisson Estrie ne fait pas exception.
Pour nous, ce n'est pas l'abondance pour les denrées périssables. Avec le coût des aliments à la hausse, les commerçants font leurs commandes avec le moins de pertes possible. C'est une bonne nouvelle pour contrer le gaspillage alimentaire, mais de notre côté, le volume a diminué, analyse la directrice générale de Moisson Estrie, Geneviève Côté.
Elle explique que le nombre de demandes n'a pas diminué pour autant.
« L’argent que nous avons pour acheter des aliments périssables est le même, donc nous avons moins de denrées pour le même montant. Nous continuons à faire une centaine de dépannages par jour. »
Elle ajoute que la cueillette spéciale réalisée lors du dernier week-end de de l’événement Étincelles, au parc Jacques-Cartier, a permis de regarnir les tablettes, mais que cela n'est pas suffisant pour compenser à long terme.
La cueillette nous a aidés pendant deux semaines. Nous avons été satisfaits des dons par une activité improvisée. Le volume de manque augmente cependant sans cesse. Nous devons répartir ce manque équitablement entre les personnes qui nous demandent de l'aide, indique Geneviève Côté.
Elle estime à environ 35 % l’augmentation des demandes par rapport à 2019.
Dans l'ensemble des Moissons, il y a certains endroits où il y a 60 % d’augmentation. On essaye d'accompagner les personnes qui font une demande, et en les référant vers d'autres sources. Ça occasionne une diminution de volume en fonction des demandes que nous recevons, signale Geneviève Côté.
Moisson Estrie fait aussi de l’éducation pour s'alimenter à moindre coût.