Meurtre de Renée Sweeney : un contre-interrogatoire axé sur l’ADN et les détails du drame
Radio-Canada
À la suite de son témoignage lundi, Steven Wright a été interrogé par la Couronne lors de son procès pour meurtre au deuxième degré de Renée Sweeney le 27 janvier 1998.
L'homme de 43 ans est accusé d'avoir poignardé à mort Renée Sweeney sur son lieu de travail, une boutique de vidéos érotiques, à l'époque où il fréquentait l'école secondaire Lockerby Composite.
Dans le cadre du contre-interrogatoire, le procureur Robert Parsons a surtout cherché à savoir comment l’ADN de l’accusé s’est retrouvé sous les ongles de la jeune dame et le contexte de sa fuite du magasin.
Lors de son témoignage à peine 24 heures auparavant, devant une salle tendue et silencieuse, Steven Wright a nié avoir tué Mme Sweeney. Il a également nié la connaître et a dit ignorer qui aurait pu commettre ce meurtre et pourquoi.
Cependant, l’accusé a confirmé qu’il était bel et bien au magasin avant l'arrivée des autorités. Il dit s’y être rendu en attendant l’autobus qui allait le ramener de l’école à la maison, située à quelques minutes de marche, après un examen.
Il affirme également être la personne qu’un jeune couple et une autre personne ont vue alors qu’il fuyait la scène en panique, après avoir découvert le corps inanimé de la victime.
La Couronne a d’abord voulu établir la durée du déplacement entre l’école et la boutique.
Questionné pour savoir combien de temps il est resté à l’intérieur du magasin une fois arrivé, Steven Wright a jugé probable qu’il y soit resté environ cinq à six minutes avant l’arrivée des premiers témoins qui l’ont vu fuir la scène, d’après les suggestions du procureur, mais sans préciser davantage.
« C’était il y a plus de 25 ans, Monsieur. Je ne peux pas être plus précis. »