Marie-Josée Savard minimise l’importance de sa contre-performance au débat
Radio-Canada
La candidate Marie-Josée Savard affirme que le débat des chefs présenté mercredi par Radio-Canada n’aura pas d’impact sur la manière dont elle entend mener sa campagne d’ici le 7 novembre. Plusieurs analystes jugent qu’elle a offert une contre-performance alors qu’elle a été la cible de la plupart des attaques.
Est-ce qu'on aurait pu faire mieux? Sûrement. Est-ce qu'on aurait pu faire pire? Aussi, a-t-elle commenté jeudi matin. La candidate de l’administration sortante estime néanmoins avoir réussi à défendre son bilan dans les circonstances.
La candidate a aussi échoué à répondre correctement à plusieurs questions posées en rafales sur les finances publiques. Elle s’est notamment trompée sur le montant de la dette municipale, mais estime que cela n’aura pas d’effet notable dans l’opinion publique.
Qu'est-ce que ça va changer? Vous savez, un débat c'est un débat. Quand on est sur le terrain, c'est complètement autre chose. Le débat n'a pas d'impact nécessairement sur la façon de continuer la campagne.
Les attaques à son endroit ont été particulièrement virulentes au sujet du patrimoine, dossier dont elle était responsable au cours des quatre dernières années. Son adversaire, Bruno Marchand, a retapé sur le clou jeudi en avançant que le dossier de l’église Saint-Jean-Baptiste a été bâclé par la Ville parce que Mme Savard a décidé de ne pas s’activer.
Au cours des dernières années, certains programmes fédéraux auraient pu permettre de financer de 40 à 50 % de la facture d’un réaménagement de l’église, mais la Ville a été incapable d’en profiter.
Lors du débat, Marie-Josée Savard a affirmé qu’il était complètement faux de prétendre qu’elle était passée à côté d’une subvention. Il aurait fallu un plan d’affaires complet et le projet de conversion de l’église Saint-Jean-Baptiste, selon elle, était encore trop embryonnaire.