Les transporteurs scolaires de la région font face à des défis croissants
Radio-Canada
Avec la pénurie de chauffeurs et la flambée des coûts du carburant, les entreprises de transport par autobus font face à de nombreux défis.
Le président de la Fédération des transporteurs par autobus du Québec, Stéphane Lefebvre, croit que le gouvernement doit mieux soutenir les entreprises afin de leur permettre de traverser la crise
Lundi, 6000 élèves de Québec et Lévis ont été privés de transport en raison d’une grève de 85 chauffeurs. Si ces conflits de travail ne sont pas envisagés au Saguenay-Lac-Saint-Jean pour l’instant, les enjeux demeurent similaires.
Ce ne sont pas des choses qu’on souhaite à la grandeur du Québec. C’est sûr que ce sont des négociations privées qui se passent entre une entreprise privée et son syndicat. On ne veut pas s’immiscer là-dedans. On souhaite qu’il y ait des règlements et de l’écoute de la part des deux parties pour en arriver à des ententes convenables , a expliqué Stéphane Lefebvre qui est aussi président de Groupe Autocar Jeannois.
Il était alors en entrevue à l’émission C’est jamais pareil.
Des horaires fractionnés, des quarts de travail difficiles à combler et l’inflation provoquent des maux de tête aux entreprises, qui ont des attentes envers le gouvernement. Des discussions ont eu lieu l’été dernier avec les directions des centres de services scolaire, qui relèvent de Québec.
Le secteur du transport scolaire fait face à une flambée des prix énormes. Les taux d’intérêt en hausse affectent notamment l’achat de véhicules.
Avant, un véhicule pouvait coûter 100 000 $. Maintenant c’est 300 000 $ malgré une aide gouvernementale , met en relief Stéphane Lefebvre.
La pénurie de main-d’œuvre frappe aussi les transporteurs de plein fouet.