
Les déneigeurs sont aussi touchés par la pénurie de main-d’œuvre
Radio-Canada
La neige n’est pas encore tombée et les professionnels qui s’occupent de la ramasser se demandent comment ils vont s’organiser pour honorer leurs contrats. Ils ne parviennent pas à recruter.
À l’approche de la saison froide, Jean-Philippe Perron n’est pas tranquille. Le copropriétaire d’Entretien PJP à Beauport, peine à compléter son équipe. Il possède 25 véhicules et il lui faut autant de chauffeurs. Son effectif actuel atteint difficilement la vingtaine.
On envoie des demandes d’emploi, on n’a pas de retours. On met beaucoup d’offres sur Facebook, on investit 150, 200 $ par semaine sur Facebook, mais rien. Même pas de retour de gens qui n'ont jamais fait ça.
Car Jean-Philippe Perron en est au point où il accueillerait à bras ouverts un débutant. Dans ces conditions, le chef d’entreprise a décidé de limiter le nombre de ses clients. Pas le choix!
On mettra pas une machine de plus ou loader les runs plus qu’on est capable d’en faire, prévient-il.
Mais pour lui, ce n’est pas une solution satisfaisante, encore moins pérenne.
Si j’ai moins de clients et moins de chauffeurs, mes frais fixes, ils ne diminuent pas. Surtout que cette année, les prix des pièces des machines ont monté encore, quasiment 25 à 30 %. Et là, on a des hausses au niveau du pétrole.
