Le tourisme mondial devrait perdre 2000 milliards de dollars en 2021
Le Journal de Montréal
Le secteur touristique mondial devrait encore perdre 2000 milliards de dollars cette année, sous l’effet des restrictions liées à la pandémie de COVID-19, a annoncé lundi l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), qui juge la reprise de l’activité «lente» et «fragile».
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Cette estimation, similaire aux pertes essuyées en 2020, survient quand de nouvelles restrictions ont été prises, en particulier en Europe, pour faire face à une nouvelle vague de l’épidémie et tandis que le variant Omicron, détecté pour la première fois en Afrique du Sud, se propage dans le monde entier.
Ces dernières évolutions montrent que «la situation est totalement imprévisible» et que le secteur touristique n’est pas à l’abri d’aléas susceptibles de provoquer «d’énormes dégâts» économiques, a reconnu auprès de l’AFP le secrétaire général de l’OMT, Zurab Pololikashvili.
Selon l’agence onusienne, qui tiendra à partir de mardi et jusqu’au 3 décembre son Assemblée générale à Madrid, les arrivées de touristes internationaux devraient ainsi rester cette année «de 70 à 75% inférieures» à celles de l’avant-pandémie.
Le secteur touristique, l’un des plus touchés par les conséquences de la COVID-19, devrait essuyer de nouvelles pertes pharaoniques, évaluées à 2000 milliards de dollars, soit 1780 milliards d’euros, soit un niveau identique à celui de 2020.
«La crise du secteur touristique est historique, mais le tourisme a la capacité de récupérer rapidement», nuance toutefois Zurab Pololikashvili, en disant avoir l’«espoir que 2022 soit une bien meilleure année que 2021».