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Le SFPQ pourrait déclencher une grève en mars
Radio-Canada
Les 27 000 employés de l’État représentés par le Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ) pourraient déclencher une grève de 10 jours à compter de la mi-mars si les négociations visant à renouveler leur convention collective continuent à faire du surplace.
Le plus important syndicat de fonctionnaires au Québec a donné le coup d’envoi lundi à sa tournée provinciale d’assemblées générales. Il sollicite auprès de ses membres un mandat lui permettant d’intensifier ses moyens de pression.
[C’est ] pour aller chercher un mandat de moyens de pression lourds pouvant aller jusqu'à la grève. Donc [on parle d’un] mandat de 10 jours de grève possible, explique en entrevue à Radio-Canada le président du Syndicat de la fonction publique et parapublique du QuébecSFPQ, Christian Daigle.
Les assemblées vont se tenir jusqu’à la première semaine du mois de mars. En cas de vote positif, les moyens de pression plus costauds pourraient être déclenchés au cours des jours suivants.
« On a déjà entamé des moyens de pression plus légers depuis le début des négociations, maintenant, on passe à une autre étape. »
Sans contrat de travail depuis le 31 mars 2020, les fonctionnaires membres du Syndicat de la fonction publique et parapublique du QuébecSFPQ demandent un rattrapage salarial par rapport aux employés des autres secteurs publics.
Si cet écart de rémunération n’est pas comblé, la pénurie de main-d'œuvre au sein des ministères et organismes relevant de l’État va continuer de s’aggraver, prévient Christian Daigle, et ce, au détriment de la qualité des services offerts à la population.
Ce qu'on veut, c’est de trouver des solutions pour regarnir les rangs de la fonction publique [et faire en sorte] que les gens veuillent rester, parce que ce n'est pas ce qui se passe présentement. Les gens viennent, prennent de l'expérience et vont chercher plus de salaire, plus d'avantages ailleurs par la suite, déplore-t-il.
Selon le Syndicat de la fonction publique et parapublique du QuébecSFPQ, les négociations avec le gouvernement piétinent depuis le mois de juillet, d’où sa volonté d’intensifier ses moyens de pression.