Le port de Sydney veut plus d’autonomie pour faciliter son expansion
Radio-Canada
La Municipalité régionale du Cap-Breton cherche des moyens de donner plus d'indépendance à son exploitant portuaire de Sydney, en Nouvelle-Écosse.
Les responsables du port veulent se dissocier de la municipalité pour pouvoir entre autres accéder aux fonds fédéraux et provinciaux pour leurs projets.
Le port ne peut pas profiter de la croissance des entreprises autour à cause de sa structure de gouvernance, croit James Kerr, le président du conseil d'administration du port, au conseil régional.
Nous sommes la société de développement du Port de Sydney et c'est un nom qui sonne bien, mais pour l’instant, nous sommes simplement un département de la Municipalité régionale du Cap-Breton, dit-il.
La PDG du port, Marlene Usher, ajoute que le quai principal a besoin de réparations importantes depuis des années et que la société aurait pu se développer davantage avec plus de financement, mais la Municipalité n’a pas choisi d’injecter des fonds dans le port.
Si vous comparez le port à tous les autres services municipaux, c'est très différent, dit-elle. Ce n'est pas un service municipal. C'est une entreprise.
Elle croit que la structure de gouvernance fait en sorte qu’investir dans le port n'est pas essentiel pour la plupart des contribuables.
Ce n'est pas la première fois que les gestionnaires du port de Sydney demandent plus d’autonomie. En 2019, le conseil du port a demandé un pouvoir et une compétence accrus sur le développement économique lié au port, mais le conseil a rejeté la requête.
La société portuaire est donc limitée à l'exploitation du terminal de croisière et de la marina au centre-ville de Sydney.