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Le numéro un mondial a les yeux rivés sur le Québec
TVA Nouvelles
Partenariats avec Hydro-Québec et la Caisse de dépôt, rencontres avec nos premiers ministres, investissements dans nos entreprises... La firme américaine Blackstone, l’une des plus puissantes au monde, a étendu ses tentacules un peu partout au Québec et rien ne semble arrêter son appétit.
Son nom est peu connu, mais le géant de Wall Street, dont les actifs dépassent 730 milliards de dollars américains, a une influence énorme dans l’économie.
Par sa filiale TDI, Blackstone est le partenaire d’Hydro-Québec dans le gigantesque contrat d’électricité récemment conclu avec New York.
En 2019, le premier ministre François Legault a d’ailleurs rencontré le grand patron de la firme, Stephen Schwarzman, qui est l’un des hommes les plus riches aux États-Unis. M. Legault craignait alors que l’entreprise ne dicte ses règles dans les négociations avec New York. L’accord a finalement été signé l’automne dernier.
L’entreprise a aussi joué un rôle de premier plan dans la renégociation du libre-échange avec les États-Unis et le Mexique. Au début de 2017, M. Schwarzman, un proche de Donald Trump, s’était déplacé au Canada pour rencontrer l’ex-premier ministre Philippe Couillard et Justin Trudeau.
L’homme d’affaires a même déclaré dans un livre avoir été celui qui a convaincu M. Trudeau de faire des concessions sur le lait, dont la moitié des producteurs se trouvent au Québec.
Les liens avec le Québec sont encore plus profonds. L’ancien premier ministre Brian Mulroney siège au conseil d’administration de Blackstone depuis 2007. Quel rôle joue-t-il entre la firme et le Québec ?
Blackstone n’a pas souhaité entrer dans les détails, mais affirme que les services de M. Mulroney apportent une meilleure compréhension « des questions économiques et commerciales » et que le Québec « est un marché en croissance et dynamique ».
« Nous nous engageons à être un investisseur responsable et à long terme au Québec », a estimé le fonds dans une déclaration écrite.