Le nombre de travailleurs de la santé en isolement diminue en Nouvelle-Écosse
Radio-Canada
Environ 600 travailleurs de la régie de santé de la Nouvelle-Écosse sont en quarantaine, car ils sont positifs à la COVID-19 ou doivent s’isoler parce qu’ils sont des contacts rapprochés d’une personne ayant contracté cette maladie.
La moitié de ces travailleuses et travailleurs sont des infirmières immatriculées, des infirmières auxiliaires et des infirmières praticiennes.
Il y a quand même du progrès comparativement à la semaine précédente, alors qu’on recensait 721 travailleurs en quarantaine, a indiqué jeudi Colin Stevenson, vice-président, qualité et rendement du système à la régie provinciale de santé.
La régie de la santé en Nouvelle-Écosse compte 21 750 employés à temps plein et à temps partiel, incluant les travailleurs occasionnels.
Face à ce manque temporaire de personnel, la régie réaffecte des travailleurs, leur demande de faire des quarts supplémentaires, les exhorte à revenir de vacances plus tôt que prévu, et annule certaines interventions chirurgicales.
Il n’est pas question pour le moment de demander aux employés qui sont des contacts rapprochés d’une personne positive à la COVID-19 de rentrer au travail, mais la Nouvelle-Écosse pourrait en arriver là si elle s’avérait incapable, par exemple, d’avoir assez de personnel aux soins intensifs.
Selon Colin Stevenson, de la régie de santé, le protocole exigerait alors qu’un contact proche qui se rendrait au travail plutôt que de se placer en quarantaine vérifie ses symptômes deux fois par jour, passe un test de dépistage de COVID toutes les 48 heures, et observe la distanciation physique en tout temps, incluant pendant leurs pauses.
Le protocole actuel interdit qu’un employé du système de santé déclaré positif se présente sur le lieu de travail, et il est peu probable que cela change, s’il n’en tient qu’à Colin Stevenson.
Si nous en arrivons à être incapables d’offrir les services nécessaires après avoir essayé toutes les autres approches, nous aurions à examiner les solutions qui restent, et évaluer le risque d’avoir une personne positive à la COVID. Mais vraiment, nous voulons éviter cela, affirme le gestionnaire du réseau.