Le fédéralisme empêche de mettre fin à la violence à Montréal, selon PSPP
TVA Nouvelles
L’escalade de violence à Montréal va perdurer en raison du fédéralisme de François Legault, selon le chef péquiste Paul St-Pierre Plamondon.
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Les délégués du Parti québécois étaient réunis en congrès d’orientation samedi, à Trois-Rivières, pour peaufiner leur programme et faire peau neuve avec un tout nouveau logo.
Dans son discours visant à fouetter ses troupes, le leader souverainiste a attaqué de front son adversaire caquiste. PSPP a même accusé François Legault de laisser perdurer le problème de la criminalité grandissante à Montréal, en rejetant constamment la faute sur Ottawa.
«L’avenir auquel nous convie la CAQ et le fédéral, [...] c’est un vivre-ensemble qui ne fonctionne pas, notamment, une ville de Montréal où on voit littéralement des gens utiliser des fusils et se tirer dessus, a-t-il dit. C’est un exemple frappant de c’est quoi le prix concret à ne pas avoir un pays et à laisser un palier de gouvernement lointain gérer des choses qu’on devrait gérer nous-mêmes.»
S’il était chef du gouvernement, le péquiste lèverait le ton avec plus de force vis-à-vis d’un Justin Trudeau «qui se traîne les pieds» sur le contrôle des armes à feu.
PSPP s’est présenté devant les militants comme un souverainiste pressé et rassembleur. Malgré tout, avant même qu’elle ne soit soumise au débat, il a manifesté son désaccord avec la proposition des jeunes péquistes voulant que la gratuité scolaire soit garantie pour tous jusqu’à l’université.
«La gratuité, c'est donner des opportunités égales à tous, peu importe leur origine!», a lancé le jeune William Duquette, en plénière. Un plaidoyer qui n’a toutefois pas convaincu les militants présents, qui ont battu la proposition de l’aile jeunesse avec l’appui des députés.
Il n’est plus nécessaire de recourir à des ouvriers de sept métiers différents pour changer une porte dans une école, se réjouit le ministre Jean Boulet, qui n’anticipe pas de grogne sur les chantiers après sa réforme de la construction. Mais déjà, les opérateurs de machinerie lourde sont «en colère».