Le Danemark réintroduira le pass sanitaire deux mois après l'avoir supprimé
TVA Nouvelles
Après presque deux mois sans restrictions, le Danemark va réintroduire le pass sanitaire à cause de la forte remontée du nombre de cas de COVID-19, a annoncé lundi la première ministre.
• À lire aussi: EN DIRECT | Les derniers développements sur le coronavirus
• À lire aussi: L'horaire du temps des Fêtes en péril dans les centres commerciaux?
• À lire aussi: Vaccins ARN: risque de myocardite et péricardite confirmé mais peu fréquent selon une étude
«La Commission sur les épidémies a recommandé au gouvernement de classer le coronavirus comme une maladie menaçante pour la société et de réimposer le coronapass. Le gouvernement va suivre cette recommandation», a indiqué la cheffe du gouvernement Mette Frederiksen lors d'une conférence de presse.
En fin de semaine dernière, les autorités sanitaires avaient alerté d'un risque de voir les hôpitaux du pays «surchargés» à cause du «risque de COVID-19, de grippe et d'autres maladies infectieuses».
«Les autorités sanitaires s'attendaient à ce que davantage de personnes soient infectées (par le COVID) et hospitalisées, mais les choses se sont passées plus vite que prévu», a relevé Mme Frederiksen.
Lundi, pour la cinquième journée consécutive, plus de 2 000 nouveaux cas ont été rapportés dans le royaume nordique de 5,8 millions d'habitants, où 36 personnes sont hospitalisées en soins intensifs.
Le pass sanitaire doit être réintroduit notamment dans les bars et restaurants et boîtes de nuit.
L'offensive militaire israélienne sur Rafah a déjà des conséquences désastreuses sur la santé dans le sud de la bande de Gaza et, si elle se poursuit, pourrait provoquer une augmentation «substantielle» du nombre de morts, a averti mardi un haut responsable de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
Armes occidentales utilisées sur le sol russe: Poutine met en garde contre des «conséquences graves»
Le président russe Vladimir Poutine a mis en garde mardi contre l'usage d'armes occidentales visant le territoire russe, évoquant le risque de «conséquences graves», au moment où le débat ressurgit dans les chancelleries alliées de l'Ukraine.