Le CSSRN ne pourra pas acquérir l’ancienne école Immaculée-Conception
Radio-Canada
Québec n’a pas retenu le projet de réacquisition du pavillon Immaculée-Conception de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT) par le Centre de services scolaire de Rouyn-Noranda (CSSRN). Il visait à pallier l’important manque d’espace du CSSRN.
En janvier, l’UQAT et le CSSRN avaient déposé conjointement un projet au gouvernement provincial en lien avec la vocation de l’ancienne école Immaculée-Conception. Celui-ci prévoyait que le bâtiment soit cédé au Centre de services scolaire, à condition que l’UQAT obtienne le financement nécessaire pour la construction d’un nouveau pavillon permettant d’y abriter son Institut de recherche sur les forêts.
Le recteur de l’UQAT, Vincent Rousson, se dit déçu de ne pas pouvoir aller de l’avant avec le projet.
Certains ministères s’étaient ralliés au projet. [...] Il y a eu un enjeu au niveau du ministère de l’Éducation. Ça force notre organisation à revoir certains pans du projet, spécifie-t-il.
Par courriel, le ministère québécois de l’Éducation (MEQ), répond que le gouvernement a décidé de ne pas inclure la construction d’un nouveau pavillon demandé par l’UQAT dans sa liste des priorités infrastructurelles.
Le MEQ confirme qu'entre-temps des démarches ont été réalisées, de concert avec le Centre de services scolaire, afin de trouver une solution de remplacement pour répondre à son besoin d’espace.
Radio-Canada a d’ailleurs appris que le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, sera de passage en Abitibi-Témiscamingue, mardi prochain. Il effectuera une annonce en lien avec l’école Le Prélude de Rouyn-Noranda, directement sur les lieux de l’établissement.
Notons que par le passé, le CSSRN a demandé à plusieurs reprises au MEQ une extension de l’école Le Prélude. Il avait essuyé des refus de la part du ministère.
Refusant de commenter la décision de Québec et ses motifs justificatifs, le CSSRN nous invite néanmoins à surveiller mardi prochain une importante annonce concernant son manque d’espace.
