Le CPE Le Phénix souligne la Semaine nationale des éducatrices
Radio-Canada
En cours du 24 au 30 octobre, la Semaine nationale des éducatrices suscite l’enthousiasme auprès d’éducatrices, même si leurs conditions de travail demeurent essoufflantes.
Des enfants qui grouillent, se chamaillent et s’amusent; de quoi épuiser bien des parents, mais pas l’éducatrice Kim Sorel.
Elle estime exercer le plus beau métier du monde, au CPE Le Phénix de Rouyn-Noranda. Mme Sorel pratique à temps plein le métier d’éducatrice, qu’elle considère comme une profession, depuis bientôt un an et demi.
« Je ne me verrais pas faire autre chose. J’ai toujours voulu être éducatrice et travailler avec les enfants. Ce n’est pas fait pour tout le monde. Il faut de la patience, de la détermination et de la créativité, mais nous avons la chance d’éduquer les enfants et de favoriser leur développement de façon harmonieuse. »
Mme Sorel salue cette première édition de la Semaine nationale des éducatrices et éducateurs de la petite enfance, qui se déroule sous le thème Faire grandir le Québec, un enfant à la fois. Cette forme de reconnaissance arrive à point nommé, selon elle, tant ses conditions de travail peuvent être difficiles.
La directrice générale par intérim du CPE, Alexandra Pichette, abonde dans le même sens. Elle rappelle que la reconnaissance est une affaire de tous les jours.
C'est une vraie profession. On ne se fie pas juste sur nos propres valeurs pour savoir si nous effectuons une bonne ou une moins bonne intervention auprès des enfants, mentionne-t-elle.
Le métier d’éducatrice reste encore sous-payé par rapport à une personne qui détient une autre technique, par exemple en génie civil. Il faut aussi tenir compte d’autres éléments, comme les avantages sociaux. Les éducatrices n’ont pas beaucoup de congés. Nous sommes ouverts 260 jours par année. C’est énorme, ajoute Mme Pichette.
Kim Sorel se concentre quant à elle sur le plaisir que lui apporte sa profession. Celle qui encadre un groupe de huit enfants d’environ 2 ans n'hésite pas à dire que ces derniers « l’épatent au quotidien »!