Le CISSS du Bas-Saint-Laurent souhaite réduire le recours à la main-d'œuvre indépendante
TVA Nouvelles
Le réseau de la santé du Bas-Saint-Laurent souhaite réduire le recours à la main-d’œuvre indépendante qui a un impact financier important depuis le début de la pandémie.
L'an dernier, selon les chiffres préliminaires, le personnel d'agence a coûté plus de 44,2 millions de dollars au CISSS du Bas-Saint-Laurent.
Son utilisation vise à pallier la pénurie de professionnels en soins et, ainsi, éviter des réductions de services à la population.
« Ce que l’on a demandé à l’équipe de direction, c’est de réduire le taux de recours à la main-d’œuvre indépendante qui nous apparait beaucoup trop élevé au cours de la dernière année. De faire un effort, mais c’est un fragile équilibre. Ce que l’on souhaite, c’est de maintenir l’accessibilité aux soins et services dans l’ensemble des territoires du Bas-Saint-Laurent », explique la PDG du CISSS du Bas-Saint-Laurent, Isabelle Malo.
En 2021-2022, 4,19% des heures payées par le réseau de la santé ont été consacrées à la main-d’œuvre indépendante. Cette proportion était à 1,18% en 2019-2020.
Dans son budget pour l’année 2022-2023 qui a été adopté en marge du conseil d’administration mercredi, plus de dix millions de dollars ont été ajoutés aux prévisions de dépenses pour le recours aux agences.
« Dans notre planification budgétaire, on a prévu des dépenses plus élevées qu'on avait anticipées l'année dernière, mais pas davantage que [les dépenses réelles] de l'année 2021-2022, au contraire, on souhaite réduire nos coûts d'utilisation », ajoute Mme Malo.
Le budget adopté est équilibré, mais précaire, selon la dirigeante.
Le recours à la main-d’œuvre indépendante est dispendieux. Il coûte plus cher que le taux horaire de temps supplémentaire des employés du réseau. De plus, des frais de déplacement, de repas et d’hébergement sont déboursés.