Le «Guide Michelin» des restaurants débarque au Québec
TVA Nouvelles
Après Vancouver et Toronto, le Guide Michelin des restaurants débarquera au Québec, à la grande joie de l’industrie touristique qui était en discussion avec le géant du tourisme gastronomique depuis plusieurs mois.
«La province de Québec était depuis quelque temps sous le radar de Michelin grâce à la qualité de sa scène culinaire en plus de la densité des restaurants [...]. Qu’ils aient choisi de venir s’installer ici, c’est majeur», se réjouit la présidente-directrice générale de l’Alliance de l’industrie touristique du Québec, Geneviève Cantin.
Dans les derniers mois, l’Alliance était en discussion avec l’entreprise française pour la convaincre de consacrer un guide au Québec, à la demande de restaurateurs et d’hôteliers de la province.
Pour que l’affaire se concrétise, le gouvernement fédéral versera une somme de 450 000$ en trois ans pour «mettre en valeur et commercialiser» cet annuaire des restaurants et des hôtels souvent qualifié de «prestigieux».
Même si elle admet que les retombées économiques de la venue du Guide Michelin n’ont pas été chiffrées, la PDG de l’Alliance de l’industrie touristique estime que celles-ci seront «énormes».
«S’associer à un des plus gros joueurs gastronomiques au monde, c’est un gain majeur», dit-elle. «Pour le gouvernement, les retombées économiques du tourisme sont majeures en général, et nos activités de promotion fonctionnent bien.»
Il s’agira du troisième Guide Michelin au Canada, après ceux des villes de Vancouver et de Toronto. C’est donc la première fois qu’un répertoire de ce genre couvrira l’ensemble d’une province canadienne. Le guide sera lancé au printemps 2025.
Rappelons que cette publication est un répertoire d’adresses gastronomiques de partout à travers le monde, qui alloue des étoiles à certains restaurants en plus d’accorder des «Bib gourmands» à des tables plus décontractées. Au lancement du guide consacré à Toronto en 2022, 13 établissements ont obtenu des étoiles.
Ce guide n’est imprimé que pour la France et l’Italie, et n’a la forme d’un site web et d’une application que pour les autres régions.
