La STQ veut réduire le dragage au port de Rivière-du-Loup
Radio-Canada
La Société des traversiers du Québec (STQ) souhaite diminuer les travaux de dragage qu'elle réalise annuellement au port de Rivière-du-Loup.
Chaque année, environ 60 000 m3 de sédiments doivent être retirés du port de Rivière-du-Loup afin d’atteindre une profondeur d’eau suffisante pour permettre les activités de la traverse Rivière-du-Loup–St-Siméon.
Auparavant, ces travaux coûtaient environ 500 000 $ annuellement à la société d'État, qui dépense maintenant autour de 2 millions chaque année pour les réaliser.
Les opérations de dragage sont coûteuses, elles ont coût aussi au niveau de l'environnement et c'est réglementé, explique le porte-parole de la Société des traversiers du QuébecSTQ, Bruno Verreault.
Effectivement, une partie des travaux de dragage se déroulent en septembre, dans une zone située dans l’habitat essentiel du béluga. Sans autorisation gouvernementale, aucune opération de dragage ou d’immersion de sédiments n’y est autorisée entre le 16 avril et le 30 septembre.
Même si elle se questionne pour la suite, la STQ a cependant fait une demande au ministère de l'Environnement pour pouvoir poursuivre ses travaux de dragage pour les 10 prochaines années.
Une soirée d'information publique organisée par le Bureau d'audience publique sur l'environnement (BAPE) a eu lieu à ce sujet, mercredi soir. Une trentaine de personnes y ont assisté, dont plusieurs élus de Rivière-du-Loup, Cacouna et Saint-Siméon.
« Est-ce qu'on peut se permettre de continuer dans le futur comme nous le faisons actuellement, avec des réglementations qui peuvent être de plus en plus sévères? Il faut prévoir. »
Même si une étude est cours concernant l'éventuel déménagement de la traverse vers Cacouna, le service continuera cependant d'être offert à Rivière-du-Loup au moins jusqu'en 2025.