La SQ surveille les motoneigistes de l’Abitibi-Témiscamingue
Radio-Canada
Le bruit des motoneiges n’effraie pas Carl Soucy et François Careau. Les deux agents de la Sûreté du Québec (SQ) participent à l’opération IMPACT, qui vise à sensibiliser les motoneigistes aux principales causes de collisions et d’accidents mortels, comme la vitesse, la conduite dangereuse et la consommation de drogue et d’alcool.
Une dizaine de policiers participent à cette opération avec un groupe sensiblement égal d’agents de la Fédération des Clubs de motoneigistes du Québec (FCMQ).
« Le but est notamment d’assurer une présence en sentier [...] Nous sommes présents aujourd’hui pour contrôler la vitesse [des motoneigistes] et pour nous assurer que les motoneiges sont plaquées et assurées. »
Bien visibles en bordure d’un sentier local à Ville-Marie, les agents Soucy et Careau ont rapidement pris la décision, en début de matinée, de se diriger à Lorrainville, près d’un sentier provincial réputé achalandé.
Une décision qui leur a permis d’intercepter quelques dizaines de motoneigistes pour leur rappeler les lois en vigueur et pour effectuer des vérifications d’usage. Ils ont repéré au passage quelques contrevenants.
Un motoneigiste capté à 103 km/h, alors que la limite de vitesse est établie à 70 km/h, a reçu un constat d’infraction. Un groupe provenant de Temiskaming Shores a quant à lui été contraint de rebrousser chemin, avec un constat d’infraction en poche.
En Ontario, les motoneigistes peuvent commencer à conduire à un plus jeune âge. Au Québec, ça prend 16 ans, prévient Carl Soucy. Le jeune homme, ici, à 14 ans. Il ne peut pas conduire [en sentier au Québec].
Contrairement aux automobilistes, Carl Soucy et François Careau soutiennent que les motoneigistes aiment échanger avec eux.
Une impression partagée par l’enseignante Mélanie Nadeau, adepte de motoneige. Elle pratique ce sport toutes les fins de semaine. Le plein air, la nature, les animaux, se promener en groupe, c’est super, lance-t-elle.