La Marche mondiale des femmes trouve des échos dans l’Est-du-Québec
Radio-Canada
Plus de 350 personnes ont pris part à différents rassemblements au Bas-Saint-Laurent, en Gaspésie et sur la Côte-Nord pour la Marche mondiale des femmes, qui a eu lieu dimanche.
Au Bas-Saint-Laurent, plus d'une centaine de personnes ont participé aux activités organisées par la Table de concertation des femmes.
Pour clôturer la cinquième marche, l'organisme a tenu à dénoncer les injustices vécues par les femmes et filles autochtones. Ils ont organisé l'événement sur un lieu symbolique: le territoire de la communauté autochtone Wolastoqiyik Wahsipekuk, près de Cacouna.
La chef conseillère de la Première Nation Wolastoqiyik Wahsipekuk, Shirley Kennedy, est reconnaissante de cette main tendue. Selon elle, c'est l'occasion de mieux faire connaître les fondements de la communauté. La façon de traiter la cause des femmes autochtones doit être adaptée. Il faudrait peut-être un peu plus de connaissances au niveau culturel, mais on est sur la bonne voie.
Elle constate que la mort de Joyce Echaquan, plus tôt dans l'année, a eu des répercussions importantes.
La marche s'orientait autour de cinq revendications : la lutte contre la pauvreté des femmes, les violences faites aux femmes, la lutte contre les changements climatiques, la mise en place de mesures pour soutenir les femmes migrantes, immigrantes et racisées et le droit des femmes autochtones du Québec.
Les activités devaient initialement avoir lieu en 2020, mais elles ont été repoussées à cette année en raison de la pandémie.