La malbouffe sera graduellement éliminée dans certains hôpitaux de Terre-Neuve
Radio-Canada
Souhaitant faire un effort supplémentaire pour améliorer la santé de la population, une régie de santé à Terre-Neuve a pris la décision d’améliorer l'offre alimentaire dans les hôpitaux dont elle est responsable.
L'obésité et le diabète sont plus fréquents à Terre-Neuve-et-Labrador qu'ailleurs au Canada. Selon les données du gouvernement provincial, les deux tiers des habitants ont une maladie cardiaque, la moitié des citoyens ne font pas d'exercice, et les trois quarts ne mangeraient pas assez de fruits et de légumes.
La régie de santé de l’est, connue sous le nom d’Eastern Health, compte renoncer aux aliments transformés, frits ou contenant trop de sucre que l’on retrouve dans les cafétérias des hôpitaux ainsi que dans les distributrices.
Le plan, annoncé à la fin juin, est de graduellement remplacer ces aliments par d’autres, plus sains, jusqu’à leur élimination complète dans trois ans.
La nouvelle politique ne concerne pas la nourriture offerte aux patients. Pour ceux-ci, des standards de qualité existent déjà pour répondre à leurs besoins particuliers, dit la régie de santé.
Les preuves sont très claires qu’une alimentation riche en sucre, en sel, et en particulier en gras saturés est associée aux maladies chroniques, souligne Lesley Burgess, nutritionniste à la régie de santé de l’est.
Non seulement cela affecte directement les individus, mais ce problème de santé publique a un prix pour l’ensemble de la société. Il y a des coûts sociaux, absences du travail, pertes de revenus, une qualité de vie qui diminue, dit Mme Burgess.
La régie de santé de l’est espère devenir un modèle dans la province. Nous sommes une autorité de santé, c’est important de donner l’exemple, déclare Judy O’Keefe, vice-présidente des services cliniques pour Eastern Health.
Le gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador dit vouloir faire de l’amélioration de la santé globale des citoyens une priorité.