La grande fraude de la PCU: Ottawa doit avoir une loi plus musclée
TVA Nouvelles
Québec souhaite que le gouvernement canadien suive son exemple et soit plus sévère avec les entreprises et ses institutions gouvernementales qui protègent mal les données personnelles des citoyens.
Selon le ministre délégué à la Transformation numérique gouvernementale du Québec, Éric Caire, la fraude à la PCU était « la tempête parfaite » afin de démontrer la sensibilité des données des Canadiens.
« On avait une situation d’urgence où le gouvernement désirait donner de l’argent d’urgence. Alors, est-ce que toutes les protections et les vérifications nécessaires étaient en place ? Poser la question, c’est y répondre », avance le ministre québécois.
Selon lui, le gouvernement fédéral doit faire mieux dans l’avenir pour protéger les renseignements personnels des citoyens à l’intérieur de ses organisations.
De son côté, le gouvernement du Québec vient tout juste d’adopter son projet de loi 64 qui modernise la loi d’accès à l’information et la protection des renseignements personnels dans le secteur privé et public. Une première au pays.
Les compagnies fautives s’exposeront d’ici deux ans à des condamnations pécuniaires salées qui pourraient atteindre 4 % du chiffre d’affaires mondial et jusqu’à 25 M$ en amendes en cas de fuite de données et d’incident de sécurité.
« Ça vise à responsabiliser ceux qui collectent des renseignements personnels, mentionne le ministre. Il y avait un vide juridique en lien avec les conséquences de ne pas traiter ça à la hauteur de la valeur de ces données. »
Les négociations entre le syndicat des deux plus grandes entreprises ferroviaires au Canada et leurs employeurs sont au point mort depuis les six derniers mois. Le 1er mai dernier, le syndicat représentant près de 10 000 employés du Canadien National (CN) et du Canadien Pacifique Kansas City (CPKC) avait obtenu un mandat de grève.
Une résidente de Blainville ne fait plus confiance aux clés intelligentes depuis qu’elle s’est fait voler sa voiture le mois dernier, mais elle estime que le problème est plus profond, ayant constaté que les bandits savent quoi faire pour déjouer les dispositifs de protection antivol comme les systèmes de traçage.