L’urgence de trouver de nouvelles sources de revenus
Radio-Canada
Les villes ne pourront pas compter sur le gouvernement pour obtenir plus de transferts.
Les élus attendaient le premier ministre, François Legault, de pied ferme jeudi lors des Assises de l’Union des municipalités du Québec (UMQ), qui se tenaient à Gatineau.
Après les inondations dans plusieurs régions du Québec, notamment dans Charlevoix, l’occasion était parfaite pour réclamer de l’aide supplémentaire pour faire face aux changements climatiques.
Les villes réclament deux milliards de dollars, chaque année, pendant cinq ans pour adapter leurs infrastructures. Le gouvernement leur en offre 1,4 milliard sur quelques années. On est loin du compte.
Le premier ministre n'a pas mis de gants blancs pour dire que son gouvernement n'avait pas de marge de manœuvre pour en faire plus. Il n'y a pas de magie, a-t-il lancé aux élus lors de son discours. Pour freiner l’appétit des villes, François Legault répète, qu’au final, c'est toujours le même contribuable qui paie.
Le premier ministre reconnaît que les villes ont de nouvelles responsabilités en raison des changements climatiques. Là où il ne s'entend pas avec les maires, c’est sur l’urgence d’agir.
C’est vrai pour les changements climatiques, mais c’est aussi vrai pour les autres enjeux qui deviennent avec le temps, des responsabilités des villes, comme l’itinérance ou le logement.
Pour renflouer leurs coffres, les municipalités devront regarder ailleurs. Mais où?
Les Villes sont frileuses à l’idée d’imposer de nouvelles taxes à leurs électeurs. Cela peut prendre la forme d’une taxe sur le kilométrage, sur l’essence ou sur les espaces de stationnements, par exemple.