L'inflation a des impacts importants sur les popotes roulantes
TVA Nouvelles
Hausses de prix des aliments et flambée du prix de l’essence, les popotes roulantes doivent composer avec une explosion des dépenses et, bien souvent, les subventions qu’elles reçoivent ne sont pas indexées à la hauteur de l’inflation.
Au Centre d’action bénévole le Virage à Sept-Îles, les prix de certains produits achetés auprès de fournisseurs ont connu des hausses variant de 4 % à 120 % au début de l’année 2022. Le prix du carburant a aussi des répercussions majeures sur le budget de fonctionnement de l’organisme.
La direction doit faire des pieds et des mains pour trouver du financement afin d’éviter de réduire les services offerts à une population vulnérable.
«C’est sûr que des augmentations de prix [...], ça se répercute sur le prix que nous, on va faire, par la suite. On essaie de ne pas aller là. Encore une fois, on ne veut pas diminuer le pouvoir d’achat de nos aînés, de nos personnes vulnérables. C’est notre objectif, peut-être qu’un moment donné, on n’aura peut-être pas le choix d’aller là. On court donc après l’argent, on essaie de trouver toutes les possibilités de source de financement autres, mais ça, c’est du temps», a expliqué la directrice générale du Centre d’action bénévole le Virage, Karoline Gilbert.
Le milieu communautaire se mobilisera la semaine prochaine pour demander au gouvernement un meilleur financement.
Les 4000 organismes d’action communautaire autonome de la province demandent le respect de leur autonomie et un investissement supplémentaire récurrent et indexé de 460 millions $ par année. La pression est mise sur le gouvernement.
Comme à l’automne, des grèves rotatives auront lieu, la mobilisation se déroulera le 21 février sur la Côte-Nord où 20 millions $ en rehaussement de budget seront demandés pour les 98 organismes de la région.
«Je fais une demande au mois de février. J’ai une réponse au mois de février de l’année d’après. Moi, j’ai besoin de prévisibilité. J’ai besoin de savoir si je vais avoir 2000 $, 3000 $ ou 20 000 $ de plus. On en demande des 40 000 $, des 80 000 $, et on a 3000 $, 4000 $. C’est sûr qu’on est ailleurs. On a des 100 % d’augmentation [de dépenses], mais on a des indexations de 3 % à 5 %. Ça n’équivaut pas. À un moment donné. Il faut que le gouvernement nous accompagne là-dedans», a ajouté Mme Gilbert.
Les négociations entre le syndicat des deux plus grandes entreprises ferroviaires au Canada et leurs employeurs sont au point mort depuis les six derniers mois. Le 1er mai dernier, le syndicat représentant près de 10 000 employés du Canadien National (CN) et du Canadien Pacifique Kansas City (CPKC) avait obtenu un mandat de grève.
Une résidente de Blainville ne fait plus confiance aux clés intelligentes depuis qu’elle s’est fait voler sa voiture le mois dernier, mais elle estime que le problème est plus profond, ayant constaté que les bandits savent quoi faire pour déjouer les dispositifs de protection antivol comme les systèmes de traçage.