L’avenir du parc Central se discute dans un climat plus serein
Radio-Canada
La volonté de la Ville de Sherbrooke de développer plusieurs terrains de soccer au parc central du secteur de Rock Forest avait soulevé une forte mobilisation citoyenne il y a un an de cela.
Le ton entre les deux parties s’est adouci avec la tenue récente d’une rencontre impliquant des représentants de la Ville et des membres de l’association citoyenne du parc central.
Il a notamment été question de l’avenir du parc et de la vision de développement de la Ville de Sherbrooke.
« La mairesse a invité des représentants de la Ville à nous rencontrer. Nous avons été capables d'échanger sur la vision des deux côtés. Il y avait une grande ouverture. »
Il explique que l’arrivée d’Évelyne Beaudin à la mairie et de nouveaux élus pourrait expliquer le changement de ton.
C’est l’ensemble des intervenants qui a changé. Nous avons pu défendre notre vision de changer le zonage du parc en zonage nature. Il faut rappeler que le boisé n’est plus protégé. Nous avons pu aussi parler de l'expansion et la section ouest du parc pour définir les projets pour que les gens en profitent davantage, explique un membre de l'association citoyenne du parc central de Rock Forest, Denis Rancourt.
Il signale que la discussion avec les autorités municipales est maintenant possible.
Auparavant, il y avait peu de discussion. Nous restons ouverts à établir une relation de confiance pour parler des vraies affaires. Ça s'annonce bien. Nous voulons travailler avec la Ville pour développer un projet pilote dans le cadre de la politique de participation citoyenne, signale Denis Rancourt.
La conseillère municipale Nancy Robichaud explique qu’elle était impliquée dans la protection du parc central en signant la pétition avant de siéger au conseil municipal.
