Jean Charest retourne au privé, mais promet de rester un militant conservateur
Radio-Canada
L'ex-premier ministre du Québec et candidat défait à la chefferie du Parti conservateur du Canada, Jean Charest, retournera œuvrer dans le secteur privé, mais promet de continuer de s'impliquer en tant que militant au sein de la formation politique.
Je vais demeurer un militant actif et je vais continuer de défendre les idées que je vous ai proposées pendant cette course au leadership, a-t-il dit dimanche dans une vidéo partagée sur les réseaux sociaux.
Son directeur de campagne Mike Coates a précisé, dans un texte publié par le National Post, que M. Charest ne serait pas candidat aux prochaines élections générales. Il a assuré que les membres de l'équipe de l'aspirant-chef battu n'avaient pas l'intention de mener des discussions dans le but de créer une nouvelle formation politique. Le parti conservateur est notre maison. Les membres ont parlé, a-t-il écrit en appelant au ralliement derrière le nouveau leader, Pierre Poilievre.
Dans sa vidéo, M. Charest y a été du même message, invitant les troupes conservatrices à s'unir derrière l'objectif de défaire le gouvernement libéral de Justin Trudeau.
« Le moment est maintenant venu pour nous de nous réunir, d'être rassemblés autour d'un projet commun, un projet économique, mais aussi un projet pour unir le Canada et faire élire un gouvernement conservateur national. »
La veille, il a mordu la poussière en finissant la course à la direction loin derrière le vainqueur Pierre Poilievre.
Le nouveau chef, qui succède à Erin O'Toole, l'a emporté avec 68 % des points en jeu dès le premier tour du scrutin préférentiel pendant que M. Charest est arrivé deuxième avec seulement 16 %.
L'ex-premier ministre québécois n'a remporté une majorité de points que dans une infime poignée des 338 circonscriptions canadiennes. Au Québec, M. Poilievre a raflé 72 des 78 circonscriptions.
M. Charest n'a pas manqué, dimanche, de souligner l'intensité de la course à la chefferie qui vient de prendre fin.