Il y a 30 ans, on nommait l'insécurité linguistique pour la première fois Il y a 30 ans, on nommait l'insécurité linguistique pour la première fois
Radio-Canada
En 2022, où en sommes-nous sur cette question? Avec l'avènement d'Internet et l'évolution d'importants lieux de dialogue, une nouvelle enquête d'envergure reflétant l'évolution des représentations linguistiques de cette génération d'Acadiens sera lancée sous peu. Le projet est lancé par l'équipe du Centre de recherche en linguistique appliquée (CRLA) de l'Université de Moncton. Ce fut confirmé lors d'une conférence de presse tenue le 16 février.
Amélie s’entretient avec la sociolinguiste acadienne Annette Boudreau, professeure émérite au Département d'études françaises de l'Université de Moncton, pour revenir sur sa carrière et discuter de cette nouvelle initiative.
Partie d’une simple question, ensuite d’un effort collectif, l’Enquête Boudreau-Dubois (1989-1994) avait pour but d'étudier les grandes différences linguistiques entre trois régions du Nouveau-Brunswick : le nord-est, le sud-est et le nord-ouest.
Elles ont passé un questionnaire écrit à près de 1000 élèves de 12e année dans les écoles de la province, et ont également réalisé une entrevue avec 10 % de ces élèves.
Elle ajoute à sa réflexion l’importance « de nommer quelque chose qui nous pose problème (comme l’insécurité linguistique), car à ce moment-là, cela nous permet d'agir sur la situation. »
