Il avait menacé de commettre une tuerie à Port-Cartier: Dimitri Xenos plaide coupable
TVA Nouvelles
L'homme de 21 ans qui a menacé de commettre une tuerie dans une école de Port-Cartier, en août dernier, a plaidé coupable jeudi au palais de justice de Sept-Îles.
• À lire aussi: Ces nouvelles qui font jaser chez vous
Dimitri Xenos connaîtra sa sentence dans un mois.
Les avocats de la défense et de la Couronne ne s'entendent pas sur la peine à lui imposer.
En matinée, après avoir enregistré son plaidoyer de culpabilité, Dimitri Xenos a témoigné dans le cadre des observations sur la peine.
Entouré de trois agents correctionnels, l'homme a affirmé ne pas se souvenir des menaces répétées qu’il a prononcées devant quatre personnes, des collègues de travail, au sujet de son intention de tuer des gens à l’école secondaire de Port-Cartier, le Centre éducatif l’Abri.
Dimitri Xenos a expliqué que l’été dernier, il consommait beaucoup de drogues, soit chaque jour trois grammes et demi de cannabis et trois grammes et demi de psilocybine (champignons magiques).
Le procureur aux poursuites criminelles et pénales, Me Simon Blanchette, a indiqué que la consommation de stupéfiants ne peut pas servir d’écran pour se déresponsabiliser. Il a d’ailleurs mis en doute la consommation de drogues de l’accusé qu’il considère encore à risque de récidive. Il se réfère à une expertise psychologique qui conclut que Dimitri Xenos ne souffre d’aucune maladie mentale.
«Ma compréhension du rapport, c’est que le risque de récidive est très sérieux. On parle d’une échelle utilisée pour quantifier ce risque de récidive. On parle d’un risque de sept sur neuf. Ça fait partie des catégories de risque élevé. À mon sens, c’est un élément qui militait en faveur d’une peine de détention importante», a expliqué Me Blanchette, qui a réclamé 20 mois de détention pour Dimitri Xenos en tenant compte de la détention préventive représentant à ce jour près de quatre mois de détention.
Il n’est plus nécessaire de recourir à des ouvriers de sept métiers différents pour changer une porte dans une école, se réjouit le ministre Jean Boulet, qui n’anticipe pas de grogne sur les chantiers après sa réforme de la construction. Mais déjà, les opérateurs de machinerie lourde sont «en colère».
Libéraux et solidaires ajoutent leurs voix à celle d’Yvon Charest, qui recommande de profiter de la réfection du pont de Québec pour en abaisser le tablier afin de pouvoir y faire circuler un mode de transport structurant. Or, selon nos informations, le gouvernement Legault n’a pas du tout l’intention d’emprunter cette direction.