Hommages rendus à Jaël devant un assassin de glace
TVA Nouvelles
Les proches d’une mère de six enfants assassinée par son conjoint à Mascouche en janvier 2020 ont livré de poignants témoignages sur les impacts du crime, devant un meurtrier qui est demeuré de glace, même en étant condamné à la prison à vie sans possibilité de libération avant 25 ans.
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« Un bon père qui aime ses enfants et sa conjointe ne peut pas faire ça. Personne n’a le droit de se faire justice. C’est mon cœur de maman brisé, blessé, meurtri, ma fille Jaël n’est plus là », a confié Linda Hethrington, la mère de Jaël Cantin, dans une lettre lue au palais de justice de Joliette, mercredi.
Tour à tour, dans une audience particulièrement chargée en émotion, des proches ont pu exprimer à la juge Johanne St-Gelais leurs états d’âme après ce drame survenu le 16 janvier 2020, sur la Rive-Nord de Montréal, quand leurs vies ont basculé, après que Benoit Cardinal eut enlevé la vie de la femme de 33 ans.
Au cœur de leurs témoignages : comment cette « famille tissée serrée » a dû tout chambouler du jour au lendemain et faire preuve de résilience pour essayer de donner un semblant de normalité aux enfants.
Mais aussi de devoir composer avec tant de questions sans réponses afin de trouver une explication au drame, dont une en particulier : « Pourquoi ? ».
Le père de la victime a tenu à s’adresser à celui qu’il désigne comme le « destructeur de nos vies », qui ne s’est jamais exprimé durant tout le processus judiciaire, comme cela est son droit. Cardinal a porté en appel son verdict de culpabilité pour meurtre prémédité.
