Hausse marquée du nombre de demandes dans les banques alimentaires de l’Est-du-Québec
Radio-Canada
Des organismes d'aide alimentaire de l'Est-du-Québec remarquent une hausse du nombre de demandes de service dans la dernière année.
Bien que la pandémie soit responsable d'une partie de cette augmentation, la hausse du coût de la vie pèse aussi beaucoup dans la balance
Par exemple, chez Moisson Rimouski-Neigette, le taux d'augmentation des demandes en aide alimentaire a bondi de 40 % depuis le début de la pandémie.
Avec le coût de la vie qui monte en flèche, la situation ne serait pas ponctuelle selon la directrice générale de l'établissement, Sophie Lajoie.
On aurait pu croire que ça aurait été seulement au début de la pandémie, dit-elle, mais dans notre cas, ça s'est maintenu.
« On anticipe que ça se maintienne encore dans le temps pour encore plusieurs mois voire plusieurs années. »
Même son de cloche du côté de la Cuisine collective de la région de Matane, où on remarque une hausse de 10 à 15 % des demandes d'aide alimentaire.
Selon la directrice, Hélène Jolicoeur, ce sont les gens déjà en situation de précarité qui demandent plus d'aide.
La situation des gens vulnérables se détériore parce que les choses coûtent plus cher. L'épicerie coûte plus cher, se déplacer coûte plus cher, constate-t-elle. Malheureusement, souvent, l'apport financier qu'ils ont, le soutien qu'ils reçoivent lui, n’a pas augmenté.