Grippe aviaire en C.-B. : des aviculteurs sous pression pour protéger leurs cheptels
Radio-Canada
Des aviculteurs britanno-colombiens sont sous pression pour protéger leurs élevages face à la grippe aviaire qui touche la province depuis une semaine.
La souche H5N1 de la grippe aviaire est hautement pathogène et peut provoquer une maladie grave et la mort chez les oiseaux, explique l’Agence canadienne d'inspection des aliments.
Ray Nickel, porte-parole de l'Association des producteurs de volailles de la Colombie-Britannique, dit que pour prévenir les infections, les aviculteurs utiliseront les leçons apprises lors des deux graves épidémies ayant eu lieu depuis 2004 et qui ont conduit à l'abattage de millions d'oiseaux.
Nous savons à quoi cela ressemble. Le bon côté est de savoir à quoi s’attendre, mais d'un autre côté, personne ne veut en passer par là, explique l'aviculteur commercial d'Abbotsford et membre de l'Office de commercialisation des poulets de la Colombie-Britannique.
Ray Nickel assure que les mesures de biosécurité et de gestion des urgences introduites après l'épidémie de 2004 ont aidé à contrôler la propagation du virus en 2009 et 2014.
En 2004, une épidémie de la souche H7N3 s’était propagée dans la vallée du Fraser à 42 fermes commerciales et 11 poulaillers, incitant les fonctionnaires fédéraux à ordonner l'abattage d'environ 17 millions d'oiseaux.
Ray Nickel explique que la Colombie-Britannique est la seule province à avoir un programme provincial de biosécurité obligatoire.
Selon lui, les agriculteurs sont inquiets après la confirmation d'un cas de grippe aviaire dans une ferme du nord de l'Okanagan, la semaine dernière. C'est tellement virulent, et il y a un degré d'inquiétude que nous avons pour nos animaux parce que l'impact est si grave.
« Je compatis pour mes pairs des autres provinces qui vivent [cette situation] de manière plus significative que nous, à ce stade, mais cela suscite une certaine de peur. »
