Grande Allée: des jeunes femmes agressées et droguées à la sortie des bars
TVA Nouvelles
Deux jeunes femmes de Québec auraient été agressées sexuellement à leur sortie des bars sur la Grande Allée après avoir été intoxiquées de façon involontaire, a appris Le Journal.
Selon les informations obtenues par Le Journal, ces abus auraient été perpétrés à deux moments différents, l’été dernier.
L’une de ces victimes alléguées aurait été agressée le 31 juillet par le chauffeur d’une voiture taxi ou Uber. Dans un appel à la vigilance diffusé sur Instagram, cette jeune femme raconte avoir complètement perdu la carte après avoir bu dans un pichet d’alcool offert par des inconnus dans un bar.
Désorientée, elle serait sortie à l’extérieur pour prendre un taxi, écrit-elle. La voiture étant en bordel, elle aurait pris place à l’avant. Selon ses souvenirs vagues, le chauffeur lui aurait offert de l’alcool, qu’elle aurait accepté. Après avoir roulé un certain moment, l’individu se serait arrêté et serait passé à l’acte.
La jeune femme aurait repris connaissance le lendemain. Elle se serait réveillée nue, sur la banquette arrière d’une voiture, son corps en douleur et marqué d’ecchymoses. Jointe par Le Journal, la mère de cette victime alléguée a confirmé que sa fille devait rencontrer mercredi la police de Québec en lien avec cette affaire.
Plusieurs sources ont d’ailleurs contacté Le Journal au cours des derniers jours pour rapporter des épisodes d’intoxication au GHB survenus dans des bars de Québec, principalement à l’Expat.
Dans un courriel envoyé mercredi, le directeur des opérations s’est dit « au fait » de la situation et affirme travailler « en étroite collaboration avec les autorités pour enrayer ce problème ».
« Soyez assurés que nous ne prenons pas cette situation à la légère et que nous entendons bien en venir à bout dans les meilleurs délais », a déclaré Martin Leclerc.
De son côté, le CHU de Québec confirme qu’au moins trois personnes ont été hospitalisées uniquement à Saint-François d’Assise à la suite d’une intoxication au GHB, au cours des trois dernières semaines.
Il n’est plus nécessaire de recourir à des ouvriers de sept métiers différents pour changer une porte dans une école, se réjouit le ministre Jean Boulet, qui n’anticipe pas de grogne sur les chantiers après sa réforme de la construction. Mais déjà, les opérateurs de machinerie lourde sont «en colère».