Gestion de la pandémie : garder la confiance du public est difficile selon une experte
Radio-Canada
Une spécialiste de la gestion des services de santé estime que le gouvernement du Nouveau-Brunswick a perdu, en partie, la confiance des Néo-Brunswickois dans sa gestion de la crise sanitaire.
Le gouvernement provincial a mis en place la semaine dernière des mesures coupe-circuits pour freiner la propagation de la COVID-19 au Nouveau-Brunswick.
Pour la professeure à l’École des hautes études publiques à l’Université de Moncton, Stéphanie Collin, le fait que la population ait encore du mal à comprendre ces mesures peut mener à un bris de confiance.
En santé publique lorsque l’on gère une crise comme celle que l’on vit actuellement il y a vraiment des différentes valeurs phares que l’on veut mettre en œuvre, et la confiance en est une.
Dans les restaurants de la province, plusieurs citoyens se demandaient encore en fin de semaine pourquoi ils pouvaient se réunir dans les lieux publics, mais pas à la maison, même si tous les membres d'une famille sont vaccinés.
Ça soulève la question de l'exposition, indique Louise Bujold de Dieppe, qui a appris qu'une employée l'ayant servi au restaurant n'était pas vaccinée.
Nous on prend les moyens, si j'avais fait le souper chez moi à accueillir ma famille on n'aurait pas eu cette crainte-là, car on connaît nos contacts, on sait qu'on prend des moyens pour se protéger. On pense qu'au restaurant où on va le personnel est vacciné, mais ce n'est pas le cas. La personne nous dit qu'elle a fait un test...pas moyen de vérifier, alors on est tous mêlés avec ces mesures-là, raconte cette cliente.