Gaza: face-à-face tendu entre la police et des centaines d'étudiants du Texas
TVA Nouvelles
L'université du Texas à Austin est le théâtre mercredi d'un face-à-face tendu entre des centaines d'étudiants pro-palestiniens et la police, dont nombre d'officiers à cheval et casqués, dernier épisode de la colère étudiante américaine contre la guerre à Gaza.
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Les tensions restent fortes dans certaines universités américaines -- notamment sur la côte Est des États-Unis et à New York -- après qu'à l'appel de leurs dirigeants, la police a interpellé nombre d'étudiants opposés au conflit qui ravage le territoire palestinien, dénonçant le soutien militaire et diplomatique des États-Unis à Israël et défendant le sort des Palestiniens.
À l'université du Texas à Austin, ville dynamique progressiste de cet État conservateur du sud des États-Unis, des centaines d'étudiants en tenue estivale se sont rassemblés dans une ambiance visiblement bon enfant sur le campus à l'appel du «comité de solidarité avec la Palestine».
Certains brandissent des drapeaux palestiniens et portent le keffieh, d'autres, encadrés par des policiers, se sont enveloppés dans des drapeaux d'Israël.
À l'autre bout du pays, à l'université de Californie du Sud, à Los Angeles, une centaine d'étudiants ont appelé mercredi à une «occupation» du campus, installant dès tôt le matin des tentes.
Ce nouveau mouvement contre le conflit à Gaza est parti la semaine dernière de l'université Columbia de New York, où la présidence et des étudiants sont tombés d'accord mercredi matin pour négocier encore deux jours -- soit jusqu'à vendredi matin -- avant une éventuelle évacuation totale d'un campement sauvage monté sur le campus.
La présidence de Columbia a salué «des progrès importants» dans les discussions pour évacuer ce campement installé depuis quelques jours sur une pelouse de cet établissement historique dans le nord de Manhattan.
Quelque 150 000 soldats russes ont été tués depuis le début de l'invasion de l'Ukraine par Moscou en février 2022, selon des estimations françaises communiquées par le ministre des Affaires étrangères dans un entretien publié vendredi dans l'édition européenne du journal russe indépendant Novaya Gazeta.