Fraudeurs de la PCU: un gouvernement qui a «trop attendu» avant d’agir
TVA Nouvelles
Le gouvernement a «trop attendu» avant d’agir pour déclencher les enquêtes nécessaires afin de mettre fin au jeu des fraudeurs de la Prestation canadienne d’urgence (PCU), estime la Fédération canadienne des contribuables FCC.
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«Le gouvernement savait qu'il y avait certaines irrégularités et n'a rien fait», a déclaré vendredi Franco Terrazzano le nouveau directeur fédéral de la FCC.
«On comprend qu'il y avait une urgence pour soutenir les citoyens au début de la pandémie, mais les contribuables auraient pu épargner des sommes substantielles si ces enquêtes avaient commencé plus tôt. Le gouvernement doit absolument travailler à récupérer chaque dollar qui a été fraudé», a-t-il fait savoir dans un courriel.
Vendredi, le Bureau d’enquête a révélé qu’il était très facile pour les fraudeurs d’exploiter le site de l’Agence du revenu du Canada (ARC) afin de réclamer la PCU.
Le gouvernement fédéral, autant du côté de l’ARC qu’au Conseil du Trésor, n’a pas répondu aux questions de l’Agence QMI vendredi.
À un moment où le besoin pour une aide d’urgence se faisait sentir, dans les premières semaines de la pandémie, le gouvernement a décidé de rayer une question de sécurité pourtant cruciale: le nom de jeune fille de la mère à la naissance. Le but était de faciliter le processus de demande afin d'offrir l'aide le plus rapidement possible.
Comme le révèle le Bureau, il était aussi possible pour les fraudeurs de changer les informations bancaires du requérant sans que cela ne soit soulevé par les agents de l’assurance-emploi.
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