Ex-propriétaire de la Grande Roue: ses victimes de sextorsion lui réclament 1,6 M$
TVA Nouvelles
L’ex-propriétaire de la Grande Roue de Montréal, condamné l’an dernier à une peine de 30 mois de détention pour sextorsion, n’en a pas terminé avec la justice puisque ses victimes lui réclament maintenant 1,6 million $.
En juin 2019, après avoir mis la main sur un disque dur contenant des photos et des vidéos de deux hommes d’affaires de l’Afrique du Nord, Jeff Jorgensen les a fait chanter.
Se faisant appeler Vladimir Petrov, il exigeait la rondelette somme de 2,5 millions $, à verser en cryptomonnaie, sans quoi les images intimes seraient envoyées à leur entourage, ainsi qu’à de hauts fonctionnaires de leur pays.
Trahi par son numéro de téléphone montréalais avec lequel il communiquait, l’ex-propriétaire de la Grande Roue de Montréal a été arrêté en août 2019.
Il a été condamné, l’an dernier, au criminel à une peine de 30 mois de prison.
Mais après avoir porté plainte à la police, ses deux victimes, membres d’une même famille, avaient aussi intenté une poursuite civile, en exigeant 800 000 $ chacun en réparation.
Dans une rare décision, un juge a récemment accepté qu’elles n’aient pas à révéler leur identité, même si elles résident sur un autre continent.
« À l’heure de l’internet et des médias sociaux, la planète est devenue bien petite », a écrit le magistrat Serge Gaudet.
Jeff Jorgensen a porté en appel cette décision, contestant cette demande d’anonymat et de confidentialité.