Espionnage russe: Hydro-Québec dans la mire de Moscou
TVA Nouvelles
Hydro-Québec est une cible de choix pour les ennemis de l’OTAN comme la Russie, car son réseau est interconnecté avec celui des Américains.
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«La pire chose qu’on pourrait faire, c’est de penser qu’on est à l’abri parce que le Québec n’intéresse pas les États délinquants», a déclaré le ministre de la Cybersécurité et du Numérique, Eric Caire, au cours de l’étude des crédits de son ministère cette semaine.
«Faites juste imaginer si on attaquait Hydro Québec et qu’on réussissait à cesser la production d’électricité en plein mois de février dans le nord-est des États-Unis, pas juste au Québec, parce qu’on fournit de l’électricité aux Américains. Alors s’ils voulaient attaquer les Américains, on est une belle courroie de transmission», a-t-il expliqué.
Le ministre n’a pas dit que la société d’État faisait l’objet d’attaques concrètes et actuelles. Mais des inquiétudes sont exprimées dans de nombreuses communications récentes du Centre de la sécurité des télécommunications (CST).
Fin mars, le Federal Bureau of Investigation (FBI) a aussi sonné l’alarme en indiquant que des pirates russes scannaient les systèmes informatiques des compagnies d’énergie et d’autres infrastructures critiques aux États-Unis.
Il s’agit d’opérations de repérage et de positionnement en vue d’attaques futures, a expliqué le directeur adjoint du FBI, Bryan Vorndran, devant la Chambre des représentants.
Dans la foulée, les États-Unis ont accusé quatre pirates russes, pour des attaques commises entre 2012 et 2018 contre des centaines d’entités du secteur de l’énergie dans le monde.
Des chambres d’hôtel hors de prix, des steaks à 450$ et des milliers de dollars pour une bouteille de champagne. Les dépenses folles des amateurs de courses fortunés se succéderont encore une fois à l’occasion des activités du Grand du Prix du Canada, un évènement subventionné à coups de dizaines de millions depuis 2009.
L’opposition à un projet de mine de graphite, à ciel ouvert, dans la MRC de Papineau en Outaouais, vient de grimper d’un cran important alors que les citoyens, déjà fermement opposés au projet, apprenaient la semaine dernière qu’il sera financé en grande partie par le département américain de la Défense.